 Intro
Des débuts difficiles
L'enfance de l'art
Les "premières" premières
L'alpinisme tempétueux
La Première ...
Bonatti et les médias
Bonatti et les "Dolo"
Le K2 : expédition nationale
Walter et le destin
Les Drus : la (re)mise au monde
La droiture du Pilier Bonatti
Alpinisme hivernal ...
La Brenva dans la tempête ...
Les destins se séparent
Pilier central du Fréney
Le Grand Pilier d'angle
L'appel du lointain
L'entrée dans les années 60
La mémoire italienne
La vérité du K2
Les adieux à la scène
Tierra incognita, les nouveaux horizons
Cineccita for ever
Philosophie de vie
Biblio
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La mémoire italienne
La commémoration est par essence un temps particulier accordé à la mémoire collective, et c'est
encore à une date anniversaire que la lutte contre une « mémoire » officielle reprend. Pour le
trentième anniversaire, le Club alpin italien reprend à nouveau l'ensemble du discours officiel
présentant Lacedelli et Compagnoni en héros pur et dur de la nation et en faisant totalement
l'impasse sur la version de Bonatti. Celui-ci ne compte pas en rester là et publie Processo al K2 où
il donne sa version très documentée. Cela dit, « La » preuve la plus éclatante viendra un peu plus
tard de Marshall, un australien qui s'est passionné pour cette controverse : il s'agit de la photo
au sommet où l'on voit Lacelli et Compagnoni utilisant manifestement de l'oxygène.
Cette fois,
Lacelli et Compagnoni mais aussi Desio sont pris en flagrant délit de mensonge. Bonatti a inversé
la tendance : le soupçon n'est plus sur ses épaules mais sur celles de Lacelli, Compagnoni et Desio.
La justice lui a d'ailleurs donné raison. Pour autant, les mensonges de la version officielle servent
encore trop les institutions actuelles qui ne sont donc pas décidées à faire un vrai travail de
mémoire.
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