Intro 
   		  Des débuts difficiles 
		  L'enfance de l'art 
		  Les "premières" premières 
		  L'alpinisme tempétueux 
		  La Première ... 
		  Bonatti et les médias 
		  Bonatti et les "Dolo" 
		  Le K2 : expédition nationale 
		  Walter et le destin 
		  Les Drus : la (re)mise au monde 
		  La droiture du Pilier Bonatti 
		  Alpinisme hivernal ... 
		  La Brenva dans la tempête ... 
		  Les destins se séparent 
		  Pilier central du Fréney 
		  Le Grand Pilier d'angle 
		  L'appel du lointain 
		  L'entrée dans les années 60 
		  La mémoire italienne 	
		  La vérité du K2 	
		  Les adieux à la scène 	
		  Tierra incognita, les nouveaux horizons 	
		  Cineccita for ever 	
		  Philosophie de vie 					
		  Biblio 
		
		
		
   
		
  
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La Première
  
 
20 juillet 1951 : on prend les mêmes et on recommence ! Le tandem Bonatti-Ghigo remonte en deux 
jours ce qu'ils avaient ouvert en trois jours l'année précédente. Cette fois, le mur de 40 mètres 
se laisse gravir. Mais, la météo joue les "comiques" de répétition et le temps se dégrade. 
Certaines difficultés imprévues retardent aussi l'ascension et, ceci les contraints à bivouaquer 
si l'on peut encore appeler cela un bivouac? La nuit se passe inconfortablement suspendu au-dessus 
du vide dans des étriers de cordelette. Une journée d'effort supplémentaire les emmène 
jusqu'au sommet et ils regagnent le refuge Torino dans la nuit et la tempête. Ils sont vidés 
et pourtant le sentiment de plénitude est bien là. La voie qu'ils ont ouverte leur vaut l'estime 
immédiate de leurs pairs et demeure une voie classique aussi esthétique que difficile. 
En outre, cette création est historique car Bonatti applique pour la première fois en haute montagne 
les techniques d'escalade artificielles développées dans les Dolomites depuis les années 30.
  
		
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