Intro 
   		  Des débuts difficiles 
		  L'enfance de l'art 
		  Les "premières" premières 
		  L'alpinisme tempétueux 
		  La Première ... 
		  Bonatti et les médias 
		  Bonatti et les "Dolo" 
		  Le K2 : expédition nationale 
		  Walter et le destin 
		  Les Drus : la (re)mise au monde 
		  La droiture du Pilier Bonatti 
		  Alpinisme hivernal ... 
		  La Brenva dans la tempête ... 
		  Les destins se séparent 
		  Pilier central du Fréney 
		  Le Grand Pilier d'angle 
		  L'appel du lointain 
		  L'entrée dans les années 60 
		  La mémoire italienne 	
		  La vérité du K2 	
		  Les adieux à la scène 	
		  Tierra incognita, les nouveaux horizons 	
		  Cineccita for ever 	
		  Philosophie de vie 					
		  Biblio 
		
		
		
   
		
  
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L'enfance de l'art 
  
Après quelques mois seulement de pratique, Bonatti devient un grimpeur qu'il faut maintenant compter 
parmi les meilleurs mondiaux ! Rien ne l'empêche alors d'envisager l'ascension des voies les plus 
difficiles, il a manifestement déjà les qualités morales et physiques suffisantes pour les projets 
d'envergure.
  
Son deuxième été dans les cimes lui donne l'occasion de réaliser les voies du nec plus ultra de 
l'alpinisme cuvé 1949 : il réalise ainsi la deuxième ascension de la très difficile voie Detassis 
dans les Dolomites, puis la face ouest de la Noire de Peuterey, il s'attaque aussi à l'éperon Walker 
aux Grandes Jorasses avec son fidèle ami Andrea Oggioni ou encore, il gravit la mythique face nord 
ouest du Piz Badile. Mais, si Bonatti se « contente » de répéter les voies les plus difficiles durant 
l'été 1949, il ne tardera pas à utiliser d'autres talents : la créativité, l'imagination, 
la fantaisie ...
		
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