Intro
Des débuts difficiles
L'enfance de l'art
Les "premières" premières
L'alpinisme tempétueux
La Première ...
Bonatti et les médias
Bonatti et les "Dolo"
Le K2 : expédition nationale
Walter et le destin
Les Drus : la (re)mise au monde
La droiture du Pilier Bonatti
Alpinisme hivernal ...
La Brenva dans la tempête ...
Les destins se séparent
Pilier central du Fréney
Le Grand Pilier d'angle
L'appel du lointain
L'entrée dans les années 60
La mémoire italienne
La vérité du K2
Les adieux à la scène
Tierra incognita, les nouveaux horizons
Cineccita for ever
Philosophie de vie
Biblio
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Pilier central du Frêney.
Juillet 1961. Bonatti s'apprête à ouvrir une voie dans le pilier central du Frêney en compagnie
de son ami Andrea Oggioni et de son client Roberto Gallieni. Au refuge, la cordée rencontre une
équipe de Parisiens composée de Robert Guillaume, Pierre Kohlman, Pierre Mazeau et Antoine Vieille.
Les deux cordées décident alors de mettre leurs énergies en commun : énergie qui sera tout à fait
nécessaire d'avoir en quantité face à la très grande difficulté du projet. L'ascension se déroule
au mieux. L'équipe entame les dernières longueurs lorsqu'une tempête extrêmement violence s'abat
sur le groupe. Les sept grimpeurs s'abritent tant bien que mal en attendant une accalmie.
Le mauvais temps est intense : il tombe un mètre de neige en deux jours dans le massif.
L'attente est proprement interminable : après trois jours de souffrance, l'équipe estime qu'il faut
redescendre quelle que soit la météo. Une fois de plus, Bonatti fait preuve d'un véritable esprit
d'équipe et prend en charge la retraite du groupe. Il est d'ailleurs le seul à connaître la descente
complexe qui doit les ramener au refuge Monzino.
Ce retour sera un calvaire avec une descente
extrêmement délicate et fouettée par la neige et le vent et se soldera par la mort de quatre
membres sur sept. Ici encore, une telle tragédie aura un vif retentissement médiatique et
alimentera de nombreuses polémiques qui ravivera un sentiment d'amertume chez le guide.
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