Intro 
   		  Des débuts difficiles 
		  L'enfance de l'art 
		  Les "premières" premières 
		  L'alpinisme tempétueux 
		  La Première ... 
		  Bonatti et les médias 
		  Bonatti et les "Dolo" 
		  Le K2 : expédition nationale 
		  Walter et le destin 
		  Les Drus : la (re)mise au monde 
		  La droiture du Pilier Bonatti 
		  Alpinisme hivernal ... 
		  La Brenva dans la tempête ... 
		  Les destins se séparent 
		  Pilier central du Fréney 
		  Le Grand Pilier d'angle 
		  L'appel du lointain 
		  L'entrée dans les années 60 
		  La mémoire italienne 	
		  La vérité du K2 	
		  Les adieux à la scène 	
		  Tierra incognita, les nouveaux horizons 	
		  Cineccita for ever 	
		  Philosophie de vie 					
		  Biblio 
		
		
		
   
		
  
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Alpinisme hivernal
  
Cependant, ce nouveau souffle dans la vie de grimpeur de Bonatti n'empêchera pas de nouvelles 
épreuves de se présenter bien vite à lui. Un an après l'immense succès des Drus, Bonatti se 
trouve en compagnie de Silvano Gheser pour tenter l'ascension hivernale de la Poire.  
En chemin, ils rencontrent deux alpinistes (Vincendon et Henry) projetant une voie proche de 
leur itinéraire : l'éperon de la Brenva, objectif moins exigeant que la Poire mais d'un très 
sérieux niveau tout de même, surtout à l'époque. 
Le jour de Noël, à quatre heures du matin, 
les deux cordées quittent le refuge. Pour Vincendon et Henry, c'est l'heure idéale mais pour 
Bonatti et Gheser, le départ se fait déjà avec beaucoup de retard. Ils maintiennent malgré 
tout l'objectif mais, après quelques heures, le soleil commence à frapper l'itinéraire 
et à détériorer ses conditions. 
Bonatti décide de se rabattre sur la Brenva et de rejoindre l'autre 
cordée. L'ascension se poursuit sans problème. A 16 heures, les quatre grimpeurs entament 
la dernière section, la cordée de Bonatti a pris un peu d'avance. 
  
		
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