Intro
Des débuts difficiles
L'enfance de l'art
Les "premières" premières
L'alpinisme tempétueux
La Première ...
Bonatti et les médias
Bonatti et les "Dolo"
Le K2 : expédition nationale
Walter et le destin
Les Drus : la (re)mise au monde
La droiture du Pilier Bonatti
Alpinisme hivernal ...
La Brenva dans la tempête ...
Les destins se séparent
Pilier central du Fréney
Le Grand Pilier d'angle
L'appel du lointain
L'entrée dans les années 60
La mémoire italienne
La vérité du K2
Les adieux à la scène
Tierra incognita, les nouveaux horizons
Cineccita for ever
Philosophie de vie
Biblio
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La Brenva dans la tempête
Absorbé par l'itinéraire, personne n'a remarqué les signes avant-coureurs d'une tempête venue d'un
autre versant. A 17 heures, il fait nuit et la tourmente d'une violence extrême s'abat sur les deux
cordées contraintes à un éprouvant bivouac. Les hurlements du vent proscrivent toute communication
entre les deux cordées. Vincendon et Henry perdent tout contact avec la cordée de Bonatti alors que
cent mètres les séparent. Ils s'apprêtent à passer 18 heures d'un inimaginable bivouac à 4 100 mètres
qui aurait coûté la vie à de nombreux alpinistes.
Et pourtant, les quatre grimpeurs sont très
affaiblis mais indemnes au matin du 26 décembre. Bonatti attend la lueur du jour pour prendre
les choses en main. Il profite d'une petite accalmie pour aller aux nouvelles. Vincendon et Henry
répondent aux cris de Bonatti et le voient arriver près d'eux après quelques minutes.
Bonatti compte
faire cordée commune pour faire face à une météorologie toujours déchaînée. Ce dernier conduit
la cordée deux cents mètres plus haut, au col de la Brenva où deux possibilités les attendent.
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