Le traitement aura pour but de réchauffer le sujet en évitant
les complications.
Sur place, il faut :
* Soustraire le plus rapidement possible le blessé à l'action
du froid,
* Eviter un réchauffement brusque dans une pièce ou un
véhicule chauffés, un bain chaud,
* Veiller à la mobilisation prudente des membres, responsable
d'un retour de sang froid accumulé dans les membres inférieurs
vers le coeur.
Dans la pratique, il faut extraire prudemment la victime, l'isoler, l'immobiliser,
la calmer éventuellement et l'évacuer sans heurt vers l'hôpital.
En cas d'arrêt circulatoire, le massage et la ventilation doivent
être effectués au rythme normal, le rendement est longtemps
suffisant pour assurer les besoins métaboliques réduits de
l'organisme hypotherme.
Le transport : période de tous les dangers
Toute modification dans la répartition des volumes sanguins provoquée
par la mobilisation ou un début de réchauffement peut déclencher
une fibrillation ventriculaire. Le transport doit être le plus doux
et le plus court possible, ce qui est souvent difficile à réaliser
compte tenu de l'agitation.
JP Herry, medecin de l'ENSA