La pratique professionnelle elle-même : les indices d'une bonne
santé professionnelle.
Bien évidemment, le critère le plus évident est
la pluriactivité, c'est-à-dire, qu'il faut avoir au moins
une autre activité professionnelle à côté du
métier de pisteur-secouriste ou de moniteur de ski. Ensuite, le fait
d'être salarié ne constitue pas un handicap lorsqu'il s'agit
des activités en dehors du monitorat de ski. En revanche, lorsque
les jeunes diplômés sont des moniteurs de ski salariés,
on se trouve en situation délicate. Les personnes qui rencontrent
cette situation abandonne assez fréquemment le métier de moniteur
de ski après quelques années d'exercice.
Abandon précoce du métier : les profils.
Le type de formation pèse directement sur la sortie précoce
de la profession. Ceux qui ont privilégié un cursus généraliste
avec des études supérieures sont très pénalisés
par rapport à ceux qui ont favorisé leurs qualifications sportives.
Ils sont souvent mono actifs, salariés et résident en partie
dans des régions non montagneuses avec des situations professionnelles
satisfaisantes.
