Refuge Charlet, refuge du Dru ou refuge de la Charpoua, la petite cabane
date de 1904.
Auparavant, la plupart des alpinistes sont obligés de bivouaquer
sur le rognon du glacier de la Charpoua. Une grosse pierre, située
vers l'altitude de 2790 mètres, offre un emplacement assez propice
pour installer une sorte de campement. Mais son confort doit être
tout relatif car il est aussitôt baptisé "l'hôtel
des courants d'air". Pourtant il offre "l'avantage d'être
accessible même aux plus petites bourses ; en outre, pour l'alpiniste
qui n'aime pas les mauvais coucheurs ou, pis encore, les bruyants ronfleurs,
reste le loisir de se faufiler dans le voisinage, sous une autre pierre."
"En 1904, le Club des Sports Alpins de Chamonix, grâce à
son actif président, le bien regretté Dr M. Payot, fait construire,
à proximité de l'ancien gîte et quoique avec de modestes
ressources, une cabane pouvant loger douze personnes. L'inauguration du
petit édifice alieu le 17 juillet 1904 et la cabane, dédiée
au vainqueur du Petit-Dru, reçoit le nom de Refuge Charlet"
En 1929, la petit cabane de bois au toit de tôle appartient toujours
au Club des Sports Alpins de Chamonix. D'un confort plus que spartiate,
l'unique pièce forme dortoir d'un côté avec matelas,
traversins et couvertures pour 12 personnes et cuisine-salle à manger
de l'autre avec table, sièges et fourneau de cuisine.
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"On y
trouve les ustensiles de cuisine et la vaisselle nécessaires. En
outre, coffre à pharmacie et cordes de secours. Le bois à
brûler doit être apporté du Montenvers ; on trouve également
de l'eau de fonte au nord-ouest, près du refuge, mais il faut parfois
faire fondre la neige (...). Ce refuge est un excellent gîte d'étape,
très bien placé pour toutes les ascensions dans le bassin
de la Charpoua ; il peut en outre constituer un but de promenade de toute
beauté."
Pour y accéder, "il n'y a pas de véritable sentier
mais des traces permettent de reconnaître presque partout l'itinéraire
à suivre ; vers le haut, l'escalade d'une paroi rocheuse, dans laquelle
ont été taillées des marches, gêne un peu le
transport des fardeaux lourds, aussi, les matériaux de construction
du refuge ont-ils été amenés par une voie détournée
peu recommandable en raison des chutes de pierres."
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